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Toujours sous la menace d’une liquidation judiciaire, les employés d’Hélio Corbeil vont manifester, le mercredi 21 septembre 2011, devant les locaux du Syndicat Patronal de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN). Ils veulent avoir des assurances sur leurs charges de travail.

Quelques jours avant une nouvelle séance du tribunal de Commerce de Meaux (Seine-et-Marne) qui pourrait se tenir entre le 24 et le 26 septembre 2011, les employés d’Hélio Corbeil et du Groupe Circle Printers France souhaitent avoir des garantis sur les charges de travail fournies par les éditeurs Socpresse et Hachette. Avec le soutien du comité Inter CGT, ils vont se rassembler à Paris, le mercredi 21 septembre 2011, à 11 heures 30, devant les locaux du Syndicat Patronal de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN).

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Des engagements fermes et écrits

Alors qu’une possible liquidation judiciaire avec cessation immédiate d’activité pourrait être prononcée par les juges, les imprimeurs veulent obtenir des engagements fermes et écrits de la part de leurs deux principaux clients. « Si nous avions certaines assurances en matière de charge de travail, les juges pourraient éventuellement prolonger le délai de surveillance de notre imprimerie, d’autant que la situation financière d’Hélio Corbeil ne s’est pas dégradée », assure Bruno Arasa. Selon le délégué de la CGT, une reprise des activités du site industriel corbeil-essonnois est encore possible, même si les diverses pistes passées au crible n’ont pas donné les résultats escomptés. « Une solution est encore à l’étude, mais il faut savoir que le temps est désormais compté », déplore le syndicaliste.

Bernard Gaudin