A propos de la situation financière de l’hôpital Sud Francilien, la Fédération Hospitalière
d’Ile-de-France évoque, dans un communiqué, un « imbroglio » dont il faut sortir
« collectivement » par le haut. La FHF fait également allusion à « des choix politiques
pris au plus haut niveau ».
Dans un communiqué publié le 7 septembre 2011, la Fédération Hospitalière (FHF) d’Ile-de-France
intervient à propos de la situation du Centre Hospitalier Sud Francilien. Après le
départ précipité à la retraite d’Alain Verret, directeur de la structure hospitalière,
Frédéric Valletoux, président de la FHF d’Ile-de-France, maire de Fontainebleau
et conseille régional, estime qu’il faut sortir collectivement par le haut de « l’imbroglio
du CH Sud Francilien ». Tout en regrettant les conditions du départ d’Alain Verret,
Frédéric Valletoux considère que la situation financière dégradée de l’hôpital d’Evry/Corbeil-Essonnes
résulte de choix qui ne sont imputable ni à la direction du centre hospitalier, ni
aux dirigeants actuels de l’Agence Régionale de Santé (ARS).
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Des choix politiques pris au plus haut niveau
« Il s’agit de choix politiques pris au plus haut niveau qui ont amené à réaliser
une Bail Emphytéotique Hospitalier (BEH) », assure le président de la FHF d’Ile-de-France.
« On ne réglera pas les errements du passé en installant les futurs directeurs du
Sud Francilien sur des sièges éjectables », ajoute-t-il en souhaitant que les principaux
éléments de la lettre de mission du remplaçant d'Alain Verret soient rendus publics.
Selon lui, la situation spécifique de l’hôpital Sud Francilien paraît justifier à
elle seul un dégel partiel des dotations prévus dans le cadre des Missions d’intérêt
général et à l’aide à la contractualisation (MIGAC) mises en réserve à l'échelon
national. « C'est en en faisant confiance aux acteurs hospitaliers et non en agissant
contre eux, que l'on pourra solder les comptes du passé sans obérer l'avenir », conclut
Frédéric Valletoux.