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Aux Tarterêts :
Les guets-apens se multiplient
En septembre 2006, un important dispositif avait été mis en place pour interpeller
les auteurs présumés de l’agression de deux CRS.
Le quartier des Tarterêts fait une nouvelle fois la une de la presse avec un véritable
guet-apens tendu, le jeudi 12 août 2010, aux forces de l’ordre par une bande organisée.
Déjà, le 19 septembre 2006, deux CRS avait subi l’assaut d’une vingtaine de jeunes
cachés derrière des buissons. L’un des deux policiers avait été très violement roué
de coups.
L’histoire se répète aux Tarterêts avec, le jeudi 12 août 2010 au soir, un nouveau
guet-apens tendu à des policiers qui procédait à un banal contrôle d’identité. Après
avoir reçu des coups de marteau de la part de la personnes contrôlée, les forces
de l’ordre ont subi l’attaque en règle d’une groupe d’une soixantaine de jeunes visiblement
décidés, jets de pavés à l’appui, à en découdre avec la police. Résultat des courses,
cinq policiers, dont une femme, ont été plus ou moins blessés et hospitalisés. Dans
un communiqué diffusé le 13 août 2010, le syndicat de police Alliance dénonce « un
probable guet-apens ». Il se dit aussi préoccupé « devant la généralisation de cette
violence et de cette volonté manifeste de blesser gravement, voire même de tuer des
policiers ». De son côté, Brice Hortefeux a précisé que « cinq des agresseurs ont
déjà été identifiés ». Selon le ministre de l’Intérieur en déplacement à Gerzat (Puy-de-Dôme),
leur interpellation devrait suivre. « J’espère que les sanctions seront lourdes »,
a-t-il déclaré à la presse.
Aux Tarterêts, les caillassages perdurent
Cette violente agression des forces de l’ordre n’est pas une première aux Tarterêts,
quartier sensible où la police et les institutions en générale se font régulièrement
caillasser. En juillet dernier, deux employés de la mairie de Corbeil-Essonnes ont
été eux aussi pris à partie pour avoir voulu prendre quelques photos de la cité.
Déjà, le 19 septembre 2006, deux CRS avaient subi l’assaut d’une vingtaine de jeunes
cachés derrière des buissons. L’un d’eux, très violemment roué de coups, avait été
hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière avec un traumatisme crânien et facial, sans compter
de multiples contusions aux côtes.
Des arrestations très médiatiques
Le 25 septembre 2006, quelques jours après les faits, une très impressionnantes opération
police très médiatisée avait permis d’interpeller les auteurs présumés de l’agression.
Un an après, le 1er octobre 2007, trois hommes avait été condamnés à des peines allant
de six à huit ans de prison par le tribunal correctionnel d'Evry. Le 4 avril, 2008,
en appel, deux des peines furent réduites de moitié.
Le 25 septembre 2006, une opération de police très médiatisée dans
