Réuni le jeudi 30 juin 2011, le Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier Sud
Francilien a voté, à l’unanimité, une motion pour exiger la fin du Partenariat Public-Privé
liant le nouvel hôpital au Groupe Eiffage. Quant à l’ouverture de la nouvelle structure,
elle est repoussée en novembre.
Présidé par Manuel Valls, le Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier Sud Francilien
a voté, le jeudi 30 juin 2011, une motion exigeant la rupture du Partenariat Public-Privé
entre le CHSF et le Groupe Eiffage. Pour étayer cette démarche, le député-maire d’Evry
regrette, dans un premier temps, que le bâtiment livré par Heveil, maître d’ouvrage,
mette en évidence de très nombreux défauts. Désordres répétés dans l’alimentation
d’eau froide et l’approvisionnement en électricité, insuffisance technique du réseau
informatique font partie des principaux problèmes recensés. De plus, le Conseil de
Surveillance déplore l’obligation pour le CHSF de payer, d’ores et déjà, un loyer
mensuel de 38,8 millions d’euros alors que le nouveau centre hospitalier n’est pas
opérationnel. Aussi, face à cette situation, Manuel Valls a demandé à Alain Verret,
directeur du CHSF, de ne pas procéder au versement du loyer « exploitation - maintenance »
tant que la nouvelle structure sanitaire n’est pas en capacité d’accueillir personnel
et usagers.
Une ouverture en novembre ?
Le Conseil de Surveillance demande au ministère de la Santé, ainsi qu’à l’Agence
Régionale de Santé, un appui technique et financier pour renégocier les clauses contractuels
du contrat qui uni le CHSF à Eiffage et obtenir la fin du Partenariat Public-Privé.
L’obtention d’un dédommagement fait également partie des doléances des responsables
du CHSF. En ce qui concerne la date d’ouverture du nouveau centre hospitalier, elle
est de nouveau reportée. « De notre côté, nous sommes prêts à déménager, encore faut-il
que tout soit en ordre du côté de notre futur hôpital », souligne Alain Verret en
évoquant une ouverture possible en novembre, sans toutefois exclure une mise en service
repoussée au début de l’année prochaine.