Evry : La DDASS ferme définitivement ses portes le 1er avril
Née en juillet 1964, après l’éclatement du département de la Seine-et-Oise, la DDASS
de l’Essonne ferme ses portes 46 ans plus tard. Installée à Corbeil-Essonnes jusqu’en
1979, l’administration d’Etat a fini ses jours à Evry, face à la préfecture et au
conseil général.
Créée en juillet 1964 avec l’éclatement de la Seine-et-Oise en trois départements,
la Directions Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS) de l’Essonne
ferme définitivement ses portes le jeudi 1er avril 2010. Ce démantèlement qui n’est
pas un poisson d’avril fait suite à la volonté du gouvernement de régionaliser l’assurance
maladie, ainsi que la santé, en regroupant les Directions Régionales des Affaires
Sanitaires et Sociales (DRASS) et les DDASS dans une même structure. Installée dans
un premier temps à Corbeil-Essonnes, dans les bâtiments préfabriqués de la cité administrative
des Tarterêts, la DDASS de l’Essonne a déménagé à Evry en 1979. Installée depuis
dans la tour Malte de l’Immeuble France-Evry, face à la préfecture de l’Essonne et
au conseil général, l’administration d’Etat avait différentes missions liées à la
politique sanitaire et sociale des pouvoirs publics.








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Installée dans l’immeuble France-Evry, la DDASS disparaît le 1er avril 2010.
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Vers deux nouvelles structures
La DDASS de l’Essonne se transforme, pour 80 %, en une délégation territoriale de
l’Agence Régionale de Santé (ARS). Elle perdure, pour sa partie « pôle social »,
jusqu’au 1er juillet 2010. Ce secteur rejoindra ensuite la future Direction Départementale
de la Cohésion Sociale (DDCS). Dépendant de l’Etat, la DDCS accueillera également
la Jeunesse et Sports, ainsi que la Politique de la ville. Pour la centaine d’agents
de la DDASS de l’Essonne, il n’est pas question de mobilité forcée. La règle est
que chacun suive son poste de travail affecté dans les nouvelles structures. Côté
implantation, la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) cherche actuellement
des locaux. Quant à l’Agence Régionale de Santé (ARS), elle va s’installer dans la
tour Lorraine de l’immeuble France-Evry.
Le dernier directeur de la DDASS de l’Essonne applaudis par ses agents au cours d’une petite fête organisée le 24 mars.
Bernard Leremboure, le dernier DDASS de l’Essonne.
Des attributions proches de la population
Les attributions de la DDASS de l’Essonne s’exerçaient, notamment, dans le domaine
de la lutte contre l'exclusion des populations en difficulté. Elle devait également
évaluer les besoins de santé, la surveillance sanitaire, mais aussi développer la
prévention sanitaire et sociale. La DDASS supervisait aussi les établissements et
services sanitaires, médico-sociaux, publics et privés, financés par la Sécurité
Sociale ou par l'Etat. Enfin, elle était chargée du contrôle administratif et technique
des règles d'hygiène. A noter que la partie « Aide Sociale à l’Enfance » qui collait
tant à l’image de la DDASS est revenue au conseil général après la loi de décentralisation
de 1983. 