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Société

Corbeil info

Espace Carnot, un débat sur l’indépendance de la presse a rassemblé, le mercredi 17 novembre 2010, une bonne soixantaine de personnes. Proposée par l’Université Populaire Seine-Essonne, cette rencontre s’est déroulée en présence de journalistes d’Alternatives Economiques, du Canard Enchaîné et du Parisien.

 

Réunis dans l’une des salles de l’Espace Carnot, un peu plus de 60 personnes ont assisté, le mercredi 17 novembre 2010, à un débat tournant autour de l’indépendance de la presse écrite. Proposée par l’Université Populaire Seine-Essonne, cette rencontre a vu la participation de Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Economiques, Timothée Boutry, président de la Société des Journalistes du Parisien, et David Fontaine, journaliste au Canard Enchaîné. Animés par Graziella Riou, créatrice et responsable du site d’infos « boocan.com », les échanges ont permis de constater qu’un journal, quel qu’il soit, a besoin de financement pour vivre. Cela passe le plus souvent par l’appartenance à un ou plusieurs investisseurs qui peuvent, éventuellement, influencer la ligne éditoriale. La publicité a elle aussi ses contraintes dans la mesure où elle peut être rétribuée par des groupes pouvant avoir une certaine emprise sur les choix rédactionnels.   

   .

 

. travaillant

Guillaume Duval, Timothée Boutry, David Fontaine et Graziella Riou.

Médias :
Quid de l’Indépendance de la presse ?

L’exemple du Canard Enchaîné

 

Exclusivement financé par ses ventes, le Canard Enchaîné fait figure d’exemple en matière de financement et  d’indépendance. « Le Canard a toujours appartenu à ses salariés qui sont tous actionnaires », a confié David Fontaine. De plus l’hebdomadaire satirique jouit d’une gestion « de père de famille », sans aucun esprit d’aventure. « Le Canard est structurellement bénéficiaire avec un profit estimé à 7,5 millions d’euros en 2008 et 4,9 millions d’euros en 2009 », a souligné le journaliste en précisant que les bénéfices alimentent un fond de réserve qui est, à ce jour, de 100 millions d’euros.

 

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19 novembre 2010

Bernard Gaudin

Pas de publicité

 

Il faut savoir aussi que le Canard Enchaîné qui sort près de 500.000 exemplaires chaque semaine n’ouvre pas ses colonnes à la publicité. Par ailleurs, les 25.000 numéros destinés aux compagnies aériennes sont facturés. C’est le seul journal à agir de la sorte. Assuré par l’achat de ses lecteurs l’indépendance du Canard est également renforcée par une structure capitalistique croisée. En effet, les éditions Maréchal exploitent le titre qui appartient à l’association des Amis de Maurice Maréchal. Ainsi, avec une telle organisation, le Canard Enchaîné se préserve de toute attaque externe.  

Une soixantaine de personnes à l’écoute.